La famille Z souffle ses 25 bougies cette année. Voilà un quart de siècle que la saga des roadsters BMW a vu le jour, si l’on fait exception des mythiques 328 d’avant-guerre. Avant le très populaire Z3, la voie était ouverte par le Z1 dévoilé à Francfort en 1987. Pour l’occasion, les membres du club officiel Z1 sont invités à Munich, afin de visiter le siège et découvrir les origines de ce roadster atypique et avant-gardiste. Trop peut-être pour l’époque, puisque sa production cesse en 1991 après seulement 8012 unités produites. Z, cela signifie d’ailleurs Zukunft, Avenir en allemand. Tout est dit… Aérodynamique poussée et rigidité du châssis faisaient partie des arguments de ce roadster mu par le 6 en ligne de la 325i E30 (170ch). Ainsi naissait le genre des roadsters ludiques compacts…
La gamme ne renaitra qu’en 1995 avec le Z3, best-seller qui marquera surtout les esprits par sa version M, dotée du 6 en ligne 3,2 litres emprunté à la M3 E36. Viendra ensuite le premier Z4, remplacé en 2009 par le roadster que nous connaissons aujourd’hui. Largement embourgeoisé depuis l’initiateur du genre, mais toujours dédié à une approche égoïste et hédoniste de la conduite. Le Freude am Fahren qui sert de devise à BMW y prend son sens, surtout avec le 6 en ligne de 340 ch du sDrive 35is.
On en oublierait presque une autre réalisation de la gamme Z. De 2000 à 2003, un certain Z8 assurait le sommet de la gamme BMW, exclusif et éphémère roadster néo-rétro en hommage au mythique 507 (1956). Là, on retrouvait une autre mécanique de référence à l’époque, en l’espèce le V8 atmosphérique de 5 litres de la M5 E39 (400 ch).
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