Alors que Dodge et Sergio Marchionne, patron de l’alliance Fiat-Chrysler, viennent de confirmer le lancement d’une nouvelle version de Viper, courant 2012, Sport-Prestige s’arrête aujourd’hui sur l’un des modèles phares de la gamme, né dix ans plus tôt : la SRT-10.
La toute première Viper à rouler en public et hors salon prend la piste des 500 miles d’Indianapolis, avec le rôle de safety car, en 1991, quelques mois avant sa commercialisation. Le tout premier moteur V10 installé sous le capot de la première Viper, la RT/10, n’est autre qu’un bloc en fonte Dodge revu et corrigé par les ingénieurs de Lamborghini, alors propriété du groupe Chrysler. Ce moteur 8 l de 400 chevaux permettait alors au bolide d’abattre le 0 à 100 km/h en un peu plus de 4,6 secondes.
Avec la SRT-10, la Viper est totalement redessinée. La silhouette est plus acérée, avec plus d’angles, ne serait-ce que sur la calandre. Côté mécanique aussi, la bête a pris du muscle. Son V10 de 8.3 l développe désormais de 500 à 510 chevaux selon la carrosserie.Mais elle a également perdu du poids, grâce à un châssis plus rigide et plus léger. Son comportement, sauvage depuis ses débuts, est lui aussi amélioré. A partir de là, le bolide ne cesse de gagner en puissance.
Sportive de la semaine
Nous sommes en 1989 quand l’idée de la première Viper est mise à l’ordre du jour. Deux têtes pensantes sont à l’initiative de ce projet : Bob Lutz, PDG de la marque Dodge et futur patron du groupe Chrysler, et Carroll Shelby, patron de la firme du même nom, et notamment connu pour s’être occupé de la légendaire ACCobra, propulsée par près de 350 chevaux. Lutz a d’ailleurs pour ambition de s’inspirer de la Cobra, roadster vedette des 60′s, pour relancer les sportives de la marque Dodge.
La toute première Viper à rouler en public et hors salon prend la piste des 500 miles d’Indianapolis, avec le rôle de safety car, en 1991, quelques mois avant sa commercialisation. Le tout premier moteur V10 installé sous le capot de la première Viper, la RT/10, n’est autre qu’un bloc en fonte Dodge revu et corrigé par les ingénieurs de Lamborghini, alors propriété du groupe Chrysler. Ce moteur 8 l de 400 chevaux permettait alors au bolide d’abattre le 0 à 100 km/h en un peu plus de 4,6 secondes.La deuxième génération sort en 1996, en deux versions, cette fois. La Viper RT/10 reçoit un bloc V10 de 415 chevaux. Quand à la Viper GTS, premier coupé sur le modèle, elle embarque un V10 de 450 chevaux, améliorant ainsi son 0 à 100, en 4 secondes. Il faut attendre la troisième génération de serpents venimeux Dodge pour voir le bolide hériter d’un même nom, qu’il soit roadster ou coupé : celui de Viper SRT-10. Un nom que la sportive hérite de la division performance du groupe Chrysler, Street and Racing Technology (SRT).
Avec la SRT-10, la Viper est totalement redessinée. La silhouette est plus acérée, avec plus d’angles, ne serait-ce que sur la calandre. Côté mécanique aussi, la bête a pris du muscle. Son V10 de 8.3 l développe désormais de 500 à 510 chevaux selon la carrosserie.Mais elle a également perdu du poids, grâce à un châssis plus rigide et plus léger. Son comportement, sauvage depuis ses débuts, est lui aussi amélioré. A partir de là, le bolide ne cesse de gagner en puissance.Lorsque la deuxième génération de Viper SRT-10 débarque, en 2008, elle est équipée d’un bloc 8.4 l plus énergique que jamais. Propulsé par 600 chevaux – rien que ça – l’engin atteint les 760 Nm de couple et se permet de dévorer le 0 à 100 km/h en 3,4 secondes ! Avec une vitesse de pointe de 325 km/h, la Viper SRT-10 Phase II est la Dodge de série la plus performante jamais mise en circulation. Juste à temps pour concurrencer la toute récente Chevrolet Corvette ZR1. Deux ans plus tard, Dodge décidait de stopper la production. L’annonce, ces dernières semaines, de l’arrivée d’une nouvelle génération pour le Salon de New-York 2012, en avril prochain, est donc une excellente nouvelle pour tous les fans de sportives américaines sauvages et racées.
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