mardi 1 novembre 2011

Porsche 911 GT3 RS 4.0 997

Dites « RS quatre litres », on vous comprendra. Le point d’orgue de la 911 génération 997 a d’ores et déjà marqué une génération de porschistes, comme un bref coup de tonnerre. Découverte.



Porsche 911 GT3 RS 4.0 : présentation

Pas de pincettes de son côté. Du nôtre, si : découvrir, en chair et en os, la 911 atmosphérique la plus puissante de l’Histoire, cela fait forcément quelque chose au cœur. Toucher ses 500 ch dans le vif du sujet, encore un peu plus.
Nous avons déjà présenté à maintes reprises celle par qui Porsche a clôturé la carrière de la 911 997, à peine quelques mois avant l’arrivée de la remplaçante, la 911 type 991, à Francfort. Un concentré de GT3 RS, poussé encore plus loin, comme si cela était possible sans perdre la raison… ou se faire très mal, pauvres mortels plumitifs que nous sommes.
Cette fois, elle ne prend pas de gants. La RS 3.8 non plus bien sûr, mais on franchit encore une étape dans la brutalité, et dans l’exclusivité puisque seulement 600 unités seront produites. Nous avons eu le privilège de laisser quelques gouttes de sueur dans le numéro 31, à bon entendeur…
Pour la distinguer de la RS 3.8, c’est facile : appendices aérodynamiques de part et d’autre du bouclier avant ( censés améliorer les appuis à haute vitesse ), et décoration évocatrice avec ses bandes spécifiques griffées 4.0 sont suffisantes. Pour le reste, on retrouve le colossal spoiler de la GT3 RS « classique », et des jantes à écrou central. Dans la nature, lorsqu’un organisme vivant arbore des couleurs voyantes, c’est qu’il vaut mieux passer son chemin. Un peu comme une amanite en sous-bois, on la remarque de loin.
L’habitacle pousse plus loin l’avertissement avec baquets, arceau et harnais 6 points. Les ceintures conventionnelles restent néanmoins fournies. Extincteur entre les jambes du passager et poignées remplacées par des lanières ( comme sur le Cayman R, mais c’est un autre calibre ) complètent l’ambiance.
Et si notre modèle était doté du GPS et de la climatisation, il est possible de faire passer ces équipements à la trappe. Même la radio est reléguée au rang d’option gratuite. Son utilité est toute relative d’ailleurs, vu que votre artiste préféré sera la plupart du temps couvert par les hurlements métalliques du flat-6. Encore plus présents, puisque l’insonorisation paraît d’emblée plus légère ( lunette arrière et vitres de custode en polycarbonate ).
Le coup de clef à gauche réveille l’engin dans un tonnerre métallique. En sortant de la Panamera S Hybrid quelques minutes plus tôt, on a presque l’impression de passer dans une GT3 Cup de compétition! Forcément, avec une cylindrée unitaire de 666 cc ( l’esprit du Malin? ), le flat-6 a tendance à se manifester sans retenue, même au ralenti.
Il martèle… L’effet eut été sans doute le même dans une « simple » GT3, mais tout de même. L’appréhension est forte.

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