Lexus a réservé à l’Amérique, son marché historique, la primeur de la quatrième génération de GS. Ce modèle qui pose de nouveaux jalons dans le style Lexus se dévoile pour l’instant en V6 essence. L’hybride, seul salut pour ce modèle en Europe, ne saurait tarder.
Audi a sa calandre Singleframe, BMW son double haricot, Mercedes sa grille surmontée d’une étoile… C’en était trop pour Lexus qui brigue sa place parmi le saint des saints des constructeurs premium. Après moult atermoiements, la marque de luxe de Toyota semble enfin avoir trouvé sa voie, avec la nouvelle grille de calandre arborée par cette GS de quatrième génération. Timidement esquissée sur la CT 200h de série, elle signera désormais le visage des prochaines Lexus.
Hormis cette face avant singulière, la nouvelle Lexus GS rentre dans le rang des autres productions de la marque. Jusqu’ici, cette routière faisait bande à part dans la gamme, avec sa vitre de custode arrondie. Un héritage de la première génération, née Toyota Aristo en 1991 sous le crayon de Giorgietto Giugiaro, qui avait recyclé le dessin de son étude Jaguar Kensington de 1990. Vingt ans plus tard, la GS s’émancipe et adopte le profil de vitre en pointe des autres modèles de la marque. Un trait de style inauguré en 2005 par l’IS et qui n’est pas sans rappeler le fameux pan coupé Hoffmeister, cher à son principal concurrent, BMW.
A l’intérieur également, l’inspiration bavaroise est sensible. La planche de bord horizontale et son écran tout en largeur en sont témoins. L’ergonomie semble elle aussi calquée sur les dernières BMW, avec deux molettes, l’une pour commander le mode de boîte de vitesses et l’autre dévolue au système de divertissement et à la ventilation.
Du côté de l’équipement, la nouvelle GS s’inscrit dans la tradition maison. Ainsi, le système audio optionnelMark Levinson comportant 17 haut parleurs est toujours du voyage. D’autre part, de nombreux systèmes embarqués font de la GS l’égale de ses concurrentes allemandes et suédoises : détecteur d’angle mort, aide de maintien de ligne, système de vision de nuit, caméra de recul… De quoi appuyer l’image technologique que veut se donner Lexus.
Malgré une longueur de 4,85 m, strictement identique à celle de sa devancière, la nouvelle GS promet une habitabilité en hausse et un volume de coffre supérieur de 25 %.
Pour l’instant, Lexus s’est contenté de dévoiler la GS 350, dotée d’un V6 essence de 306 ch. Sur le marché américain, ce modèle se retrouvera en concurrence directe avec l’Infiniti M37. Ce moteur sera uniquement disponible en association avec une transmission automatique à six rapports. Les ingénieurs promettent une meilleure gestion et des temps de passage de rapports réduits, du fait d’une technologie similaire à celle utilisée pour la boîte de la sportive IS-F. La GS 350 est disponible en propulsion ou en quatre roues motrices, cette dernière version permettant une répartition du couple avant/arrière allant de 50/50 à 30/70 selon les conditions d’adhérence.
Bien qu’en première ligne, cette GS 350 ne sera pas disponible sur le marché français. Si l’on en croit l’expérience de la précédente génération, il se pourrait même que seule la version hybride soit diffusée. Celle-ci est d’ores et déjà confirmée, sans que l’on en connaisse pour l’instant les caractéristiques techniques. Lexus a par ailleurs annoncé une version F-Sport, qui se distinguera, à l’image des modèles S-Line Audi ou Pack M BMW, par un kit carrosserie à l’aspect plus sportif. Aucune information par contre quant à une réelle concurrente des BMW M5 et Jaguar XFR.
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