Alors que la 911 septième du nom débute sa carrière dans les allées de Francfort, nous en avons profité pour revenir au temps de l’initiatrice de la lignée. Coup de rétro sur la 356 Cabriolet.
« Il fait un bruit de cafetière, mais ça marche du tonnerre! ». Les mots sont de Patrick Chauvet, président du club PorscheAtlantique à propos du petit flat-4 1582 cm3 du cabriolet 356 qui nous a accompagné lors de ce 7ème rassemblement à l’île de Ré.
Celle qui nous intéresse est l’avant-dernière évolution de la 356 ( Série B ), apparue en 1960. Par rapport à sa devancière, elle est moins fluette mais l’aérodynamique est préservée. C’est l’un des piliers de la 356, d’ailleurs. Toujours la même allure joufflue et le regard rond, mais les ailes ont enflé et la surface vitrée a ( légèrement ) augmenté. Entre autres évolutions par rapport à la 356 A, on note également deux petites ouïes en bas du bouclier chargées du refroidissement des freins. C’est sans doute l’arrivée à maturité de la 356.

L’aventure de la 911, c’est par là qu’elle a commencé. Pas question de débauche de puissance, ni de carrosserie grandiloquente ou d’habitacle opulent. Tout est question d’équilibre et de mesure, encore aujourd’hui, même si les choses ont évolué et que l’on découvrait, il y a peu, une monstrueuse GT3 RS 4.0 de 500 ch. À ses débuts, l’ancêtre 356 revendiquait 40 ch du haut de son minuscule « 4 à plat » de 1100 cc, directement issu de la Voiture du Peuple… Pour Ferdinand Porsche, il s’agissait de donner naissance à une voiture de sport économique et rationnelle. Les origines de l’une des sportives les plus légendaires sont donc directement liées aux temps difficiles de la reconstruction de l’économie allemande… Ainsi est née la 356, en 1948, sortie d’un petit atelier de Gmünd ( Autriche ).

Forcément, on appréhende alors que le début du parcours approche. La philosophie est restée similaire mais la comparaison s’arrête au moteur à plat en porte à faux arrière. 250 ch séparent notre exemplaire et son 1600 cm3 des 997 Carrera contemporaines venues en nombre sur cette sortie, et qu’il s’agira de coller au train.
Mais… curieuse, cette fiche technique : 180 km/h en pointe, vous êtes sûr? Certain, mais l’invitation au voyage, en 1960, imposait de se retrousser les manches
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